1er-Mai. « Casser une vitrine de McDo n'est pas une activité révolutionnaire », condamne Mélenchon.
par Ça Zap - Zapping TV
1er-Mai. « Casser une vitrine de McDo n'est pas une activité révolutionnaire », condamne Mélenchon. Le leader de la France Insoumise a condamné mercredi 2 mai les violences qui ont éclaté en marge des manifestations du 1er mai à Paris. Jean-Luc Mélenchon a regretté un « groupe de violents qui nous confisque » la mobilisation. Jean-Luc Mélenchon a de nouveau condamné mercredi 2 mai les violences en marge du traditionnel défilé syndical du 1er-Mai, jugeant que « casser une vitrine de McDo n'est pas une activité révolutionnaire », tout en revenant sur sa mise en cause de l'extrême droite dans ces incidents. Le leader de La France insoumise avait dénoncé mardi sur Twitter d'« insupportables violences », tout en considérant qu'elles étaient « sans doute » l'oeuvre « des bandes d'extrême droite ». « Apparemment c'est pas le cas », a-t-il rectifié mercredi sur RMC, expliquant « l'ambiance mentale » dans laquelle il se trouvait au moment de ce tweet: il rentrait « de Marseille et comme en ce moment des violences d'extrême droite il y en a partout et que ça n'a l'air d'intéresser personne des importants de l'Etat (...) je me suis dit « Des gens qui empêchent une manif du 1er-Mai d'avoir lieu c'est des fachos » ». Un « groupe de violents qui nous confisque » ce 1er-Mai « Les violents ont servi la soupe à nos adversaires », a-t-il fustigé, dénonçant un « groupe de violents qui nous confisque, qui récupère » ce 1er-Mai, alors que « c'est un des plus beaux 1er-Mai qu'on ait fait depuis longtemps », avec, pour « la première fois dans toutes les villes, des cortèges qui unifient le politique et le syndical ». A l'adresse « des plus jeunes », qu'il a appelés à « ne pas se laisser embarquer là-dedans », il a souligné que « casser une vitrine de McDo (...) n'est pas une activité révolutionnaire ». « L'activité révolutionnaire ça consiste à rendre conscients, organiser, discipliner, des millions de gens qui comprennent quels sont les enjeux du moment politique », en l'occurrence « la société du tout libéral » prônée par Emmanuel Macron. Appel l'unité pour le 26 mai « Ce type de violence ne mène nulle part (...) c'est de la pure aventure. Quand vous serez allés en taule, quand vous aurez un casier judiciaire, vous servirez à quoi pour la lutte? », a-t-il interrogé. Il a par ailleurs de nouveau appelé à construire une « forme d'unité populaire extrêmement large » et dit son souhait de trouver « une date commune » pour une manifestation nationale avec les syndicats, qui marcheraient « devant », « avant la fin du mois de mai » - « le week-end du 26 mai serait une bonne date » - ou alors d'« ajouter des dates dans tout le pays » localement.
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